الاثنين، 1 أغسطس 2011

Selon les stades Pour les tumeurs débutantes T1-T2 N0, selon la localisation

Selon les stades
Pour les tumeurs débutantes T1-T2 N0, selon la localisation, le
traitement de choix est la chirurgie fonctionnelle ou la radio-
thérapie exclusive (curiethérapie, conventionnelle ou IMRT :
radiothérapie par modulation d’intensité). La chirurgie peut
être transorale, endoscopique (laser CO2) ou par voie cervicale
(pharyngectomies et laryngectomies partielles) ; pour la majo-
rité des cas, un curage ganglionnaire sélectif ou radical modi-
fié, uni ou bilatéral est réalisé de principe. Il n’y a pas de place
pour la chimiothérapie.
 1639 Mise au point
Poissonnet G, Benezery K, Peyrade F, Bozec A, Bensadoun RJ, Marcy PY et al.


Pour les tumeurs évoluées T3-T4 N > 0, plusieurs options sont
possibles, le choix doit être adapté à chaque cas particulier.
La chirurgie, fonctionnelle ou radicale et réparatrice sur la
tumeur et les ganglions, sera toujours suivie d’une radiothéra-
pie postopératoire conventionnelle ou associée à la chimiothé-
rapie si des facteurs de mauvais pronostic sont présents.
La radiothérapie exclusive, sur le mode conventionnel, bifrac-
tionnée, ou accélérée avec concomitant boost, peut être asso-
ciée à la chimiothérapie ou à une thérapie moléculaire ciblée
(cétuximab 400 mg/m2une semaine avant le début de la
radiothérapie puis 250 mg/m2hebdomadaire pendant la
durée de la radiothérapie) [27]. La chimiothérapie concomitante
fait appel au cisplatine, au 5-FU, au carboplatine et à la mitomy-
cine C, selon des schémas de mono ou polychimiothérapies.
La préservation laryngée fait appel soit à une chimiothérapie
d’induction selon le protocole PF ou TPF suivi de radiothérapie
conventionnelle en cas de réponse > 50 % ou de laryngecto-
mie totale, curage bilatéral et radiothérapie complémentaire
en cas de réponse < 50 % ; soit à une radiochimiothérapie
avec du cisplatine à 100 mg/m2à J1, J22 et J43 puis une sur-
veillance simple en cas de réponse complète ou une laryngec-
tomie totale et un curage ganglionnaire en cas de réponse
incomplète [4, 10, 17].
Selon la localisation
Les carcinomes de la cavité buccale sont de façon classique
traités et contrôlés par la chirurgie dans 60 à 90 % des cas,
la radiothérapie postopératoire étant réservée aux formes infil-
trantes évoluées ou aux cas d’atteinte ganglionnaire multiple.
Les tumeurs de l’oropharynx sont traitées en première inten-
tion soit par radiothérapie, soit par chirurgie suivie de radio-
thérapie pour les formes plus infiltrantes (en particulier le sil-
lon amygdaloglosse).
Pour les carcinomes du larynx : les tumeurs limitées peuvent
être traitées par la chirurgie fonctionnelle exclusive, mis à part
le cas particulier de la corde vocale où la radiothérapie exclu-
sive en champs étroits reste une excellente indication. Pour les
tumeurs plus évoluées la laryngectomie totale garde une indi-
cation pour les lésions transfixiantes cartilagineuses ou les
extensions sous-glottiques avancées ; dans les autres cas, des
protocoles de conservation laryngée doivent être proposés.
Pour les carcinomes de l’hypopharynx, les lésions limitées
peuvent être traitées par chirurgie partielle suivie de radiothé-
rapie, les formes évoluées relevant de protocoles de préserva-
tion laryngée, la chirurgie mutilante (pharyngolaryngectomie
totale, pharyngolaryngectomie circulaire) étant plutôt réservée
pour le rattrapage des échecs médicaux [4].
Les carcinomes des cavités nasosinusiennes sont traités préfé-
rentiellement par l’association chirurgie suivie de radiothéra-
pie externe.
Le carcinome peu différencié du cavum est traité par radiothé-
rapie exclusive selon le mode conformationnel ou au mieux

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