الاثنين، 1 أغسطس 2011

[66] Hong WK, Luppmar SM, Itri LM, Karp DD,

[66] Hong WK, Luppmar SM, Itri LM, Karp DD,
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tome 37 > n89 > septembre 2008
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Rec¸u et accepte´ le :
20 de´cembre 2006









Fracture pathologique de la mandibule

Pathological mandibular fracture

I. Loeb1,*, M. Shahla1, R. Javadian1, P. Hermans2
Images
1Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, CHU Saint-Pierre, 1000 Bruxelles,
Belgique
2De´partement de me´decine interne, clinique d’he´matologie–oncologie, CHU Saint-Pierre,
1000 Bruxelles, Belgique


U    n patient aˆge´ de 19 ans est admis dans le de´parte-
ment de chirurgie maxillofaciale suite a` une agres-
sion sur la voie publique. Il pre´sente une tume´fac-   

Vu l’aspect de´labre´ des dents 36 et 37, le diagnostic de
kyste pe´riapical avec fragilisation de la mandibule est
e´voque´.
tion douloureuse de la re´gion mandibulaire gauche en
regard de la premie`re molaire.
L’examen clinique objective une tume´faction douloureuse
accompagne´e d’un he´matome de la re´gion mandibulaire
au niveau du vestibule buccal adjacent aux dents 36 et 37.
La radiographie panoramique re´ve`le la pre´sence d’une
double fracture de la branche horizontale gauche, dans
une zone osseuse d’aspect lytique et irre´gulie`re de la re´gion
pe´riapicale des dents 36 et 37 (fig. 1).















Figure 1. Orthopantomogramme montrant la double fracture
mandibulaire gauche.
Le bilan sanguin re´alise´ a` l’admission est normal.
Le patient est hospitalise´ et, sous anesthe´sie ge´ne´rale, les
dents 36 et 37 sont extraites, la le´sion mandibulaire curete´e
et le produit de curetage envoye´ pour une analyse anato-
mopathologique. Les fractures sont alors re´duites et oste´o-
synthe´se´es par une plaque (fig. 2).
Les suites ope´ratoires sont normales et le patient quitte le
service au deuxie`me jour postope´ratoire.

















Figure 2. Orthopantomogramme postope´ratoire.












* Auteur correspondant.
e-mail : isabelleloeb@yahoo.fr




Quelle le´sion l’examen anatomopathologique a-t-il re´ve´le´ ?









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0035-1768/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits re´serve´s.
10.1016/j.stomax.2006.12.001    Rev Stomatol Chir Maxillofac 2007;108:159-161

I. Loeb et al.




Re´ponse

L’examen anatomopathologique de la le´sion mandibulaire
e´voque le diagnostic d’histiocytose langherhansienne.
Il s’agit d’une prolife´ration histiocytaire non ne´oplasique
d’e´tiologie inconnue.
Elle n’est de´termine´e par aucun caracte`re ethnique ou ge´o-
graphique et se rencontre surtout chez l’enfant de sexe
masculin (50 % des cas survenant avant l’aˆge de 20 ans).
Les le´sions osseuses se situent pre´fe´rentiellement au
niveau des os plats (craˆne, coˆtes), des verte`bres, de la man-
dibule et des os longs (fe´mur et hume´rus). En cas d’atteinte
maxillofaciale, ce sont les re´gions molaires infe´rieure et
angulaire qui sont habituellement touche´es [1-3].
L’histiocytose langerhansienne a e´te´ de´crite pour la pre-
mie`re fois a` la fin du XIXesie`cle par Hand. En 1953, Lichtens-
tein propose le terme d’histiocytose X pour de´signer trois
expressions cliniques diffe´rentes d’une meˆme maladie, le
de´nominateur commun e´tant la nature histiocytaire ; il
s’agit du granulome e´osinophile, de la maladie de Hand-
Schuller-Christian et de celle de Letterer-Siwe. De nom-
breux travaux scientifiques ont montre´ les transformations
possibles d’une forme clinique en une autre, toujours dans
le sens d’une aggravation du pronostic.
La de´finition actuelle de ces diffe´rentes entite´s cliniques est
base´e sur des crite`res histologiques. Nezler, en 1973, identi-
fia la pre´sence des cellules de Langerhans dans les le´sions.
L’histiocytose langerhansienne est une maladie due a` la pro-
life´ration des histiocytes issus de la diffe´renciation des
monocytes (varie´te´ de leucocytes de grandes dimensions
destine´s a` devenir des macrophages et dont le roˆle est la
captation et la digestion des e´le´ments e´trangers). Les histio-
cytes assurent normalement la de´fense de l’organisme, mais
en cas d’histiocytose, leur multiplication anormale s’accom-
pagne d’une invasion des visce`res et/ou des os [2, 4].
L’histiocytose langerhansienne peut atteindre divers tissus
et organes et prendre selon la localisation une expression
clinique diffe´rente. On distingue des formes localise´es (gra-
nulome e´osinophile) et des formes diffuses, aigue¨s (mala-
die de Lettere-Siwe) ou chroniques (maladie de Hand-Schul-
ler-Christian) [3, 4].
Notre cas clinique entre dans le cadre des granulomes e´osi-
nophiles. Ils se localisent le plus souvent au niveau des os
et/ou des poumons. L’atteinte osseuse, unique ou multiple,
affecte pre´fe´rentiellement la mandibule et se manifeste cli-
niquement par des douleurs, des tume´factions, des fractu-
res spontane´es, des mobilite´s dentaires anormales ou
encore un retard de cicatrisation apre`s avulsion dentaire.
On n’observe pas de signe de Vincent.

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Rev Stomatol Chir Maxillofac 2007;108:159-161

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